top of page
  • Facebook
  • Instagram
Rechercher

Manger ses émotions: oui,non, peut-être?

As-tu parfois l'impression que tes émotions influencent grandement la quantité et la qualité de ce que tu manges?

As-tu déjà tenté de moins ''manger tes émotions''?


Et si je te disais que ''manger ses émotions'' n'était pas toujours négatif... surtout si c'est fait dans la pleine conscience. 


Pour illustrer cela, laisse-moi te raconter l'anecdote de mon bol de céréales.


Depuis quelques semaines, si tu me cherches vers 20-21h, voici où me trouver: près du frigo ou à la table en train de me délecter de mes céréales croquantes au miel. Faim pas faim, je ressens une nécessité de me faire ce fameux bol. Même mon chum l'a remarqué: ENCORE un bol, Hélène? Sérieux? Est-ce vraiment nécessaire?


Un bon soir, il me demande donc: as-tu vraiment toujours faim, ou est-ce qu'il n'y a pas autre chose qui se cache derrière tes céréales?

Sa question tombait à point, car je venais justement d'y réfléchir.


METS-EN qu'il y a autre chose, que je réponds. Mon bol de céréales, c'est mon moment de PAIX après toute la routine de soirée d'une maman. C'est mon moment POUR MOI, où  je peux enfin prendre le temps de manger chaque bouchée, et où je n'ai personne d'autre à penser que moi. C'est comme si mon bol de céréales me donnait l'occasion de me centrer uniquement sur mes besoins (pour une fois), voire d'évacuer mes frustrations de la soirée quand je n'arrête pas une minute de répondre aux besoins de tous sauf des miens. Ma petite joie siiiii précieuse juste à moi. DONC PAS TOUCHE À MON BOL, dis-je à mon chum en finissant!!!


On a biiiieeeeen rit de ce moment, mais tout ça pour dire que mon bol de céréales ne répondait PAS à un besoin essentiel (nourriture) mais plutôt à un besoin émotionnel (repos, paix, lenteur, etc.). 


Je mangeais donc mes émotions, c'était dit. Mais était-ce négatif pour autant? Je ne trouvais pas.

Ça aurait certes pû avoir certains impacts négatifs, notamment si je me laissais aller à manger la boîte au complet sans jamais être satisfaite. Mais en choisissant consciemment de me délecter de chaque bouchée, ''manger mes émotions'' est plutôt devenu hautement satisfaisant. 


Après tout, rappelons qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaises stratégies d'adaptation... tout dépend de l'équilibre et du contexte d'utilisation!


Et puis, en prenant conscience que c'est ce que je faisais, ça me donnait aussi le loisir de rechercher une solution alternative pour évacuer ma frustration et répondre à mes besoins émotionnels... ou pas ;)


Chaleureusement,

Hélène Fortin Lachance, Ps. éd.




 
 
 

Comments


bottom of page